Un
dessin contient sa propre logique mais également sa propre anatomie
qui emprunte, ou non, à la réalité et réagit comme un corps dans
ses fonctions musculaires. Un mouvement implique un contre mouvement
ou un rééquilibrage. Quand un muscle se tend un autre se détend.
Pour une courbe, un trait, une forme, cela peut-être la même chose.
La totalité de l'image peut être alors considéré comme un
organisme, du moins d'un point de vue musculaire. Courbe,
contre-courbes, équilibres, tensions, relâchements… Le
dessinateur peut alors accompagner les options que le graphisme
propose pendant l'acte de dessiner : la tension, le
déséquilibre, la stabilité...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire