25 sept. 2012

Avant la lettre - Part One





Cette image a servi de sujet lors d'un atelier d'écriture. Voici trois des textes qu'elle a pu inspirer (d'autres viendront ensuite).



Bornéo mon amour (parce qu’ils le valent bien)

« Encore une fois Peter, je vous le répète, pourquoi Bornéo ? »

– « Mais enfin Beatrix, nous ne pouvons pas revenir sur cette question indéfiniment. Bien avant notre mariage, alors que je n’étais encore qu’un étudiant en zoologie vous saviez déjà que mon but était de partir en Indonésie. Nous lisions avec ferveur Conrad. Souvenez-vous. La folie Almayer, Un paria des îles, Lord Jimà l’époque, vous sembliez encore plus passionnée que moi lorsque, le soir venu, nous nous retrouvions dans ma mansarde et qu’après nous être aimés nous parlions de la fabuleuse biodiversité de cette quatrième île au monde par sa superficie après l’Australie, le Groenland, et la Nouvelle-Guinée.

– « Oui, je sais tout ça, Peter. Je sais que l'Indonésie possède près de 80 % des dernières grandes forêts tropicales primaires d'Asie du Sud-Est et qu’elles se trouvent précisément sur l’île de Bornéo. Mais je sais aussi qu’aujourd’hui je suis lasse de ce climat équatorial est chaud (26 °C en moyenne) et tellement humide (1 500 à 4 500 mm de précipitations selon l’orientation). Dans ces conditions, impossible de conserver un maquillage irréprochable plus d’une heure. Je luis Peter, je luis toute la journée. Et je ne parle même pas de mon cheveu. Plat, mou, terne. J’en pleurerai Peter.

– « Je ne vous reconnais plus Beatrix ! Vous me parlez brushing, make-up, alors que la disparition accélérée des forêts tropicales en Asie du Sud-Est détruit l’habitat des orangs-outans dont la population a chuté de 91 % en un siècle. Qu’importe au grand singe que vous luisiez ! »

– « Ah nous y voilà ! Je peux bien sacrifier ma vie de femme pourvu que vos grands singes roux s’épouillent en toute quiétude. Vous finirez comme l’un de ces vieux mâles solitaires qui ne communiquent plus que par des cris puissants, perceptibles à 1 km au moins, pour marquer leur territoire et sans doute appeler les femelles. Mais, ce jour là, Peter, ne comptez pas sur moi pour accourir. »

– « Bon coupez ! Nous allons en rester là pour aujourd’hui. Jean-Marc, tu as été très bien. Chantal, demain nous referons une prise sans la cigarette. A la réflexion je ne pense pas que l’Oréal qui sponsorise ce film éducatif commandé par le programme des Nations Unies pour l’environnement soit d’accord pour que son nom soit associé au tabac. On laisse là la Plymouth et je vous ramène tous à Jakarta pour passer la soirée au Mandarin Hôtel. Allez les enfants, on se magne un peu. Ras-le-bol de cette jungle. »

Sophie S.



Dream car

Une fois encore. Une fois de plus. Paco a fait ce rêve étrange, cette nuit. Toujours le même. Exactement, image pour image. Qui ne ressemble à aucun autre. Ne correspond à rien dans sa vie. Le laisse tout patraque, la bouche pâteuse et la gorge sèche. Combien de fois l'a-t-il déjà fait ? Cinq, six fois ? Plus, sans doute. Paco ne comprend pas.
C'est un rêve sans parole, comme les films muets que l'on projetait autrefois sur le grand mur jaune de la place Marietta. Un homme conduit une énorme voiture américaine, un modèle de luxe des années 1950-1960, décapotable, carrosserie rouge vif. L'homme se tient très droit, il porte une veste jaune et des gants blancs. Partout des couleurs vives, crues. Les couleurs d'un rêve d'enfant. Des objets d'il y a vingt cinq ans avec des couleurs toutes fraîches ! Un souvenir d'enfance tapis au fond de sa mémoire ?
La femme qui se tient, seule, sur la banquette arrière, porte une robe d'un vert éclatant, et sur la tête un large chapeau rouge. Elégance des années 1960. Elle est très jeune, et déjà elle regarde au loin, de haut, le même regard que celui des femmes qu'il aperçoit, Paco, de temps en temps lors de ses tournées dans le quartier riche, de l'autre côté de la ville, derrière les grilles des haciendas des grands propriétaires de plantations d’hévéas. D'une main, elle tient son grand chapeau à cause du vent et de la vitesse. Le type, la femme, on ne sait pas s'ils se parlent. On ne perçoit aucune parole.

L'homme qui conduit, Paco ne le connaît pas. Enfin, il n'en est pas complètement sûr. Il lui semble l'avoir déjà croisé, peut-être lors d'une de ses tournées dans la ville, peut-être l'un des destinataires d'un courrier qu'il aurait eu à remettre ? A moins que ce ne soit les traits de son visage qui le troublent. Oui, sur la tête de ce bonhomme, il y a quelque chose au niveau du nez et de la bouche, et même du front. Un air de famille. Quelque chose qui lui rappelle son visage à lui, comme si c'était son propre visage marqué par le temps. Ce type, ce pourrait être lui dans quelques années. L'idée le fait sursauter. Et si ce rêve au contraire lui racontait tout bonnement son avenir ? Sa mère lui a tellement rebattu les oreilles toute son enfance avec la puissance des rêves pour lire le futur. Elle disait que c'est comme ça que les esprits des Ancêtres s’adressent à leurs enfants et petits-enfants, qu’ils leur racontent des histoires quand ils dorment, qu’ils leur expliquent ce qu'ils voient de leurs vies. Elle disait qu'ils sont très forts et très rusés, les Ancêtres, qu'ils nous voient en permanence et peuvent aller partout sans qu'on les voie. Ça lui faisait un peu peur, Paco, quand elle répétait tout ça.
Si elle était encore là, la Mama, sûr qu'elle pourrait l'aider à le déchiffrer, ce rêve à répétition !

Mais il n'y a plus personne pour l'aider aujourd'hui. Plus aucun aîné qui puisse encore traduire leurs signaux. Sa mère est morte l'année dernière, son père a disparu quand il était bébé, son unique frère est à Rio.
En tous cas, là, pour Paco, les Ancêtres se moquent. Comment pourrait-il un jour conduire une telle bagnole ? Ils l'envoient dans l'avenir avec un bagage périmé. Non, ils s'amusent avec lui. Ils le tourmentent, lui, parce qu’il n’y a plus que lui dans la famille avec qui s’amuser.
L'auto file sur une piste à travers la forêt vierge, comme celle qui va d'Umami au fleuve Neuro. Il y a une multitude de sons de toutes sortes qui proviennent de la forêt, des bruits de portes qui grincent, qui claquent, des cris d'hommes et de femmes qui se mêlent à d'autres provenant d'animaux, d'oiseaux, le bruit d'un grand feu qui crépite. Des bruits, de plus en plus présents, qui ne cadrent pas tous avec le lieu. On n’est vraiment pas bien dans ce rêve. On étouffe.
Entre les feuilles des arbres, entre les branches des palmiers, des têtes surgissent. Ce sont des visages d'adultes sur des corps d'enfants. Sur ces visages, des traits de couleur, jaune, bleu, rouge, blanc. Leurs têtes grossissent, grossissent jusqu'à devenir énormes, grimaçantes, et prononcer des phrases dans une langue qu'il ne comprend pas, qu'il ne comprend plus ? Puis elles se dégonflent d’un coup et disparaissent.
Comme sa mère, il a finalement toujours accordé une grande importance aux rêves, Paco, on ne rigole pas avec ça. Et puis, un rêve qui repasse comme ça, c'est grave. On ne peut pas l’ignorer, faire comme si de rien n’était. Il faut qu’il comprenne ce qu'on veut lui dire.
Evidemment, Paco a très vite pensé au vieux capteur de rêves que sa mère avait suspendu sur le bord de la fenêtre. Ce serait ça qui à chaque fois bloquerait le rêve à ce moment crucial, au moment où il va virer au cauchemar ? Enlever le capteur de rêve ? Impossible, trop dangereux, trop risqué, et puis il ne peut pas faire ça à sa mère.

A l'arrière de la voiture, il y a des sortes d'ailes, de chaque côté. Il a pu la décrire très précisément à José, son collègue de la Correios qui s'y connaît en bagnoles américaines. José lui a dit sans hésiter : « ton char, c'est une Cadillac Eldorado, elle a été créée au début des années 1950.... C’était la « dream car » pour les Amerloques ! Et tes fameuses ailes, ce sont des ailerons de requin ! J'en n'ai vu que deux exemplaires à  Subi Minal».
En entendant le nom de ce quartier, l’image de sa mère est immédiatement réapparue à Paco. Elle se mettait toujours dans une colère noire quand on prononçait ce nom. Elle lui avait même interdit d'aller faire des livraisons là-bas, dans le quartier des nantis, quand il a commencé à travailler. Comme s’il avait le choix ! Elle disait que tous ces tristes visages sans couleurs qui habitent le quartier des riches sont des voleurs d'âmes. Ils sont mauvais. Elle disait qu'ils maltraitent la forêt, que voler les larmes des arbres qui pleurent, c’est contre la loi des hommes qui sont nés sur cette terre. « Si tu maltraites la forêt, elle se venge », combien de fois il l’a entendue, celle-là…

Tout à coup, la voiture s'arrête en pleine forêt. Il sortent tous les deux. Il n’y a plus aucun bruit, plus aucune tête ne sort entre les arbres. La jeune femme s’appuie contre la voiture, elle prend une cigarette, s'apprête à l'allumer. L'homme s'approche d'elle. Il tient un petit jerrican à la main. La jeune femme va parler, c'est sûr, elle fixe l'homme avec une intensité diabolique. Et le rêve s'interrompt,  Paco se réveille en sursaut. A chaque fois c'est la même chose. Une soif terrible. A chaque fois il a la nausée en sortant du rêve. Et en même temps une seule envie, y retourner pour connaître la suite... Mais comment faire pour reprendre un rêve là où il vous a laissé ? Plus personne pour lui apprendre. Plusieurs fois, il a essayé de se rendormir immédiatement pour reprendre l'histoire.
Il a tenté de ne penser qu'à la voiture, ou de se fixer sur la dernière image, le visage de la femme, sur sa bouche qui va articuler quelque chose, mais ça n'a jamais marché.

--ooOOoo--

Paco a déjà longé les murs des deux premières haciendas de Subi Minal. Cela fait une heure qu’il pédale. Il n’a encore rien retrouvé de son rêve. Il parvient le long de la grille de la dernière hacienda. Il lui faut bien dix minutes pour longer les grilles de la propriété avant d'arriver au porche d'entrée. Aucune autre habitation alentour. Deux énormes se précipitent à sa poursuite de l'autre côté de la grille, en aboyant bruyamment. Paco s'apprête à rebrousser chemin lorsqu'il aperçoit, sous un hangar, l'épave de la voiture de son rêve. A cette distance il ne peut voir si elle est complètement rouillée ou si c'est une épave calcinée. Il faut qu'il sache. Arrivé au niveau du portail d’entrée, il voit à l'intérieur de la propriété une énorme limousine, décapotable, qui se dirige vers la sortie. Ils arrivent au même moment au niveau du portail. La limousine s'arrête. Il y a la veste jaune est au volant, mais ce n'est pas le type du rêve. Il porte des petites lunettes rondes, une barbe blanche, et fume un cigare. A l'arrière, il découvre d’abord la femme, il la reconnaît tout de suite même si elle est plus âgée. Le même regard, la même distance. Et puis, à ses côtés, il y a l'homme du rêve, qui a maintenant le même regard qu'elle, avec la grande veste des grands exploitants de la forêt.
En dehors du regard, la ressemblance entre l'homme et Paco est encore plus frappante que dans le rêve, et la différence d’âge est moins marquée. Il se sent happé, dévoré par tous les regards lancés hors de la limousine. Les chiens, quant à eux, se sont arrêtés net devant le portail, ils ne l’ont pas franchi, ils fixent Paco en aboyant de plus en plus fort.
Le chauffeur aux lunettes -Paco n'arrive pas à mettre un nom sur ce visage familier-  se tourne vers lui et dit « Monte, mais monte donc, tu vas voir, c'est beau, les rêves, à l'intérieur ! ».
Au bout de quelques instants - une éternité - l'homme assis à l'arrière se penche et prononce quelque chose à l'oreille du chauffeur. Celui-ci démarre brutalement. Paco disparaît dans un épais nuage de poussière.

--ooOOoo--

Les cris d'oiseaux ont fini par sortir Jean-Jacques de son sommeil.
Il se lève d'un bond. Il lui faudra changer sa sonnerie de réveil, ces oiseaux exotiques qui piaillent, ça ne l'amuse plus. Il se dirige vers la douche, ça va, il a le temps, son premier patient est dans plus d’une heure. Mais la douche risque d’être longue, ce matin, il y a du « grain à moudre » comme disait sa grand-mère. On devient psychanalyste par l'étude de ses propres rêves, il a toujours cru à cette injonction de Papa Freud, Jean-Jacques. Le premier décryptage de ses rêves a toujours lieu sous la douche. Milieu un peu fœtal, idéal pour revenir du séjour nocturne et prémondain dans le ventre maternel, climat chaud et humide, tout est possible, tous les sens éveillés, toutes les pensées permises, idées en devenir, associations libres, débridées, délires, des lyres, toutes dérives bienvenues, ne demandez pas le programme, il adore ce moment des vertiges.
Sur la porte vitrée de la douche, elles font la course vers le bas. Une goutte, un rêve, certaines passent les unes à côté des autres sont se toucher, d'autres se télescopent comme des auto-tamponneuses, elles se mélangent ; ça les ralentit un peu.
Du grain à moudre. Une mère n'y retrouverait pas ses petits : Paco, le fils timide de la concierge portugaise avec le visage de Jean-Jacques, Océane, sa jeune patiente BCBG du XVIe arrondissement qui s'apprête à partir en mission humanitaire en Amérique latine, les masques un peu envoûtants vus à l'exposition sur les Indiens d'Amazonie au Grand Palais, et d’autres détails recyclés des rêves de ses patients et de sa vie... La veste jaune du rêve de Monsieur Côme, par exemple, son patient anglais qui sait tout sur tout et qui veut tout comprendre, tout décrypter, normal, jaune, couleur de la connaissance, hé hé, le pauvre, téléporté dans un univers où l'on n'y pige plus rien. Logique.
L’univers sonore si particulier de la prison où il se rend chaque semaine pour sa visite, les voitures calcinées que l'on voit tous les soirs à la télé depuis le début de la révolte des banlieues.
Et ce regard. Le regard d'Océane sur Paco, enfin... sur lui... Le jerrican, on suppose qu'il y a de l'essence mais on n'est pas sûr. L'essence, principe féminin... Explosif. Excitant, déroutant. C'est cela, oui... Déroutant. Jean-Jacques sous le charme d'Océane...
Et Sigmund en chauffeur ! Amusant. Intéressant. Troublant.
Ce n’est pas un rêve, c’est une auberge espagnole ! Les risques du métier, sans doute.
La Cadillac rouge, autre grain à moudre. Son père la lui avait offerte pour ses huit ans, il voit encore la boîte jaune avec les lettres rouges, penchées : « Dinki toys ». Il est bien content, Jean-Jacques, de l'avoir retrouvée. Mais pourquoi ce gredin de Freud lui a-t-il barbotée ?


Laurent, février 2012



L’esprit de la Jungle

        La Cadillac rose atteignait les 60 miles sur cette piste sauvage. Les voyageurs, un homme une femme, étaient bringuebalés en tous sens. La passagère une jolie blonde coiffée au carré maintenait son chapeau sur sa tête et arrangeait régulièrement la voilette qui la protégeait des moustiques. Ils se sentaient poursuivis par le chahut des singes, et les grognements d’animaux étranges. A leur passage, des colonies d’oiseaux s’envolaient dans un raffut de feuilles et de cris. Et les insectes, ils rivalisaient en vrombissement avec le moteur de la Cadillac. Vous vous demandez sûrement où se rendaient ces jeunes gens dans la moiteur de la forêt tropicale.

                Mademoiselle Santofia, la jolie blonde au carré de la Cadillac rêvait de figer sa beauté ravageuse. Or en Lombiazilie la forêt vierge renferme un temple mystérieux : le Zarotep.  Il accorde, dit-on, la jeunesse éternelle aux aventuriers téméraires qui  franchissent le seuil de son enceinte. Pour y accéder, un seul trajet connu : le lit de l’ancien fleuve Speedyarivas qu’un glissement de terrain a autrefois asséché. Percer le mystère de Zarotep devint alors l’obsession de la jeune fille. Pour l’escorter dans la jungle, elle avait réussi à convaincre, Baby Pierce le fils d’un riche magna du pétrole texan. Elle n’avait que mépris pour cette chiffe molle. Mais qui d’autres aurait consenti à traverser une forêt vierge au volant d’une Cadillac rose, en compagnie d’une peste irascible ?
       
        C’est ainsi que l’improbable couple roulait à vive allure sur le lit desséché du Speedyarivas. De ma vie, je n’ai assisté à un spectacle aussi drôle. Et j’en ai vu des aventuriers. La plupart se déplacent en jeep. Quelques puristes préfèrent le cheval. J’en ai même suivi en VVT. Mais la Cadillac rose. Jamais. Evidemment, la voiture est tombée en panne. A force de rebondir sur des talus, de s’écraser dans des nids de poules, un essieu a cassé.
        Mademoiselle Santofia a cru au coup de la panne. L’endroit s’y prêtait. Elle a pris un air  faussement désabusé et s’est allumé une cigarette. D’un revers de la main, elle chassait la fumée mais jamais les moustiques.
« Vous ne trouvez pas Baby Pierce que cette jungle est devenue particulièrement calme. Plus d’insectes, plus de bruit. Même la température s’est modifiée. Tout semble se figer. Dépêchez-vous j’ai un peu peur. »
        Baby Pierce restait  prostré devant la voiture. Ah ! Si la végétation luxuriante laissait passer les ondes, il aurait appelé papa. Mais là, il était perdu. La jeune fille, devant la passivité du garçon commençait à s’énerver. Qu’attendait-il donc ? Elle voulut le secouer, mais elle aussi restait statufiée.
        Elle s’inquiétait à raison, Mademoiselle Santofia. La végétation doucement se resserrait. Elle devenait opaque et dense. La lumière prenait une teinte artificielle. Par-dessus leur tête, une épaisse couche de mousse les enfermait dans un cocon de verdure. Tout rétrécissait et se tassait. Vous les voyez maintenant sur cette illustration. Ils sont enfermés au centre de l’image.

Ah oui. Je suis l’esprit des ruines de Zarotep. Mon rôle est de neutraliser les aventuriers qui violeraient l’enceinte du temple. Avec les technologies modernes, tout est devenu très facile. Je localise les intrus avec google earth,  je les fige dans une photo numérique et je les transfère dans une dimension parallèle. A mes moments perdus, j’utilise aussi Photoshop pour  customiser l’image. Ce couple ridicule, voyez-vous, j’en ai fait une illustration de bande dessinée.
Vous me trouvez dur et pourtant que de signaux je vous envoie pour empêcher l’irréparable.
J’ai même des alliés humains, qui se chargent de vous avertir. Parmi eux, Borris a promis de relayer l’information sur son blog.

Etienne

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